31 déc. 2017

Avis Lecture - Tortues à l'infini - John Green

Aza Holmes, 16 ans, a tout pour être aimée et avoir un bel avenir, mais elle a grandi avec une pathologie psychique. Qui est-elle, où est-elle, lorsque la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles s’empare d’elle ? Vous aimerez Aza, qui raconte sa propre histoire, vous aimerez sa meilleure amie Daisy la tornade, et son peut-être amoureux Davis, fils d’un milliardaire mystérieusement disparu. Un trio improbable qui va mener l’enquête, et trouver en chemin d’autres mystères et d’autres vérités… 

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Tortues à l’infini me promettait un résumé génial : enquête sur fond de questionnements personnels et des thèmes intéressants : troubles obsessionnels compulsifs, anxiété.
Je vais être courte et explicite, quelle déception.

Ce roman me laisse un sentiment pesant d’inachevé. J’en ressors avec cette impression qu’il ne s’est rien passé ou du moins, pas assez de choses.

Aza ne maîtrise pas ses pensées, qui deviennent vite envahissantes, la mettant dans des angoisses permanentes. La crainte d’attraper une infection bactérienne ou autres maladies, plane toujours au dessus de sa tête sans qu’elle parvienne à s’en débarrasser.
J’ai ressenti beaucoup de compassion pour elle. C’est frustrant de la voir sombrer. On a juste envie de lui dire que tout va bien, de l’aider, de faire en sorte qu’elle ne se gâche pas la vie. C’est d’ailleurs ce qu’essaie de faire Daisy, sa meilleure amie pétillante d’humour et complètement tarée.

Suite à l’annonce de la disparition d’un milliardaire, les deux jeunes filles se lancent à la recherche de l’homme disparu dont elles connaissaient le fils, Davis.
J’aurais aimé que l’enquête soit plus marquée, plus au centre du roman. Elle est quasi-inexistante. Au vu de la quatrième de couverture, on s’attend même à un petit côté roman policier mais l’histoire se penche davantage sur l’évolution mentale d’Aza.
Quant à la révélation finale, je l’ai trouvée incohérente et pas crédible du tout. Elle arrive sans explications.

Je n’ai pas non plus aimé la manière dont la relation Aza-Davis a été amenée, ni comment elle a été traitée. Je l'ai trouvée maladroite et sans réels intérêts.

J’aimerais tout de même souligner la justesse de ce livre. Les métaphores utilisées sur les troubles mentaux étaient tellement représentatives que ça rendait ce roman d’autant plus touchant. Il est réaliste, triste sans tomber dans du pessimisme. Bien qu'il n'ait pas été suffisant, cet aspect m'a beaucoup plu.




 
 

4 commentaires:

  1. Des avis soient bons ou alors des déceptions pour ce livre, je n'étais pas tentée puis après ma curiosité a té éveillée et au final... Je verrai si j'ai l'occasion de le lire autrement pas grave :P
    J'espère que ta prochaine lecture te plaira davantage !!

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    1. J'ai vu ça, il y a vraiment de tous les avis ^^ Si tu le lis (un jour), je passerais voir ton avis :)

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  2. Je ne suis pas vraiment tenté par les livres de John Green.
    Dommage que tu aies été déçue, par contre :(

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    1. C'est le premier que je lis de lui et malheureusement ça ne l'a pas fait mais bon c'est pas grave :)

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